A mon arrivée en Roussillon, j’ai immédiatement craqué pour le muscat d’Alexandrie et, encore aujourd’hui, fidèle à mes premiers émois, je m’obstine à vinifier le muscat à petit grain à la manière d’un Alexandrie…

Je le vendange très mûr, je fais une macération pelliculaire dans le pressoir et je ne vinifie jamais à moins de 16°.

C’est davantage un vin de dessert, conjuguant concentration et fraîcheur, qui donne l’impression de croquer dans le fruit, avec des parfums exotiques d’agrumes confits, d’ananas, de mangue…

Et au vieillissement,il nous étonne toujours !

Quelques flacons de très vieux Muscats sont encore dans nos chais.